dimanche 15 mai 2011

Playstation : Parappa the Rapper


Amateurs de jeux musicaux tendez l'oreille, car le jeu que je vais présenter cette fois-ci n'est autre que le classique musical de la Playstation, Parappa the Rapper, développé par NanaOn-Sha (Japon) et sorti en 1996. On y incarne Parappa, un petit chien affublé d'un reconnaissable bonnet rouge, qui veut conquérir le coeur de son amie Sunny Funny et qui passera pour ça par les conseils de différents professeurs...le tout en chantant du rap.

S'il y a bien un critère que l'on reconnaît directement à ce jeu, c'est l'étrangeté ; parce que oui, un onion qui fait du karaté, une poule qui fait la cuisine ou un crapaud qui tient une brocante, c'est encore moins banal qu'un chien rappeur amoureux d'une fleur en jupe. Au long du jeu (assez court par ailleurs), on suit les histoires de Parappa et de ses amis comme un dessin animé, avec des graphismes hauts en couleur flashy mais adorables une fois qu'on s'y fait.

Le premier professeur de Parappa, un onion karatéka.

Mais bien sûr, vu qu'il s'agit d'un jeu musical, il y a des chansons, dans lesquelles chaque professeur de Parappa lui apprend quelque chose (à faire du karaté, à conduire...etc). Pour rester fidèle à l'ambiance déjantée du jeu, les chansons elles-mêmes sont du premier abord assez simples et bizarres (qui pourraient passer pour un jeu éducatif d'ailleurs), mais terriblement catchy. Parce que oui, il est rare d'y arriver du premier coup, alors on finit par chanter en même temps que les personnages, même si à force la voix de Parappa qui répète chaque phrase est assez traumatisante XD. Notons également que la "cinématique" pendant la chanson se modifie en fonction du score que vous faites. Vaut mieux éviter de mettre le prof en colère...

Si seulement c'était si simple d'apprendre à cuisiner...

Et oui, il faut faire attention parce que ce n'est pas parce que le jeu en a l'air que le gameplay est enfantin ; le but est "simple", comme dans tout jeu de rythme, suivre les boutons affichés sur l'écran après l'exemple. Mais à cause d'un petit problème très gênant de synchro, ce n'est pas forcément en appuyant en rythme qu'on y arrive...ce qui peut engendrer quelques problèmes de frustration dont j'ai moi-même été victime plus d'une fois. Surtout lorsqu'on ne comprend pas les erreurs qu'on fait! Il faut prendre le coup de main mais ça peut prendre du temps...beaucoup de temps. Et de patience.

Passer le permis en rappant? Pourquoi pas?

Au départ lorsque j'ai commencé à jouer, pour dire vrai, j'étais assez frustrée et voyais tout en noir. Mais bizarrement, au long du jeu, j'ai fini par me laisser attendrir par ces personnages si attachants, et j'étais même triste de finir l'histoire et de devoir quitter la joyeuse bande de Parappa avant même que je ne m'en rende compte, tellement qu'il m'est difficile de rager à nouveau comme je le faisais si bien lorsque j'ai commencé à jouer.
Bizarre? Non, magique!
Je le recommande donc à toute personne fan du genre et assez ouverte pour ne pas se laisser rebuter par le caractère enfantin du jeu, qui assume entièrement son originalité jusqu'au bout des ongles. J'ai toutes les chansons en tête maintenant...

samedi 14 mai 2011

Playstation 2 : Dead or Alive


Long time no see! Alors aujourd'hui j'ai un peu la flemme donc ce sera relativement bref, mais je voudrais vous parler du jeu de baston Dead or Alive 2 sorti sur Dreamcast et Playstation 2 en 2000 (donc au débuts de la PS2), et c'est à cette version que je vais justement m'intéresser (désolée de n'avoir pas grand chose d'autre que des consoles Sony!).

Pour faire vite, Dead or Alive 2 est donc naturellement la suite du premier opus sorti sur Saturn et Playstation en 1998, et est un jeu de baston 3D présentant une douzaine de personnages, dont deux secrets. Niveau scénario, ce n'est pas très long, chaque combattant participe au tournoi afin de régler quelques différends par rapport à leur propre histoire ou à d'autres personnages présents au tournoi, et également pour battre le boss de fin, le Tengu (créature mythologique japonaise) qui se trouve également être le but commun à tous les protagonistes.

Les petites sont plus costaud qu'elles n'en ont l'air...où va donc atterrir Helena?

Le mode histoire se déroule de manière classique, les stages introduits ou terminés par de petites séquences utilisant le moteur du jeu, avec un ending à la fin propre à chacun. En effet, comme beaucoup de jeux de combats, Dead or Alive 2 ne brille pas forcément pour sa richesse de scénario, mais c'est déjà fort bien. Ce n'est pas forcément ce que l'on attend d'un jeu de baston donc l'histoire de chaque protagoniste s'avère être généralement satisfaisante.

Cependant, aspect qui pourra peut-être rebuter ou à l'inverse attirer les joueurs, on force beaucoup sur la plastique des héroïnes (en particulier les jolies rivales Kasumi et Ayane) et on a donc tendance à reléguer les personnages masculins au second plan. On regrettera également le peu de personnages débloquables (au nombre de deux) bien que compensé par un choix extrêmement vaste de tenues très soignées et originales pour chacun des personnages, qui peuvent attiser la curiosité du joueur.

Fanservice? En tout cas, jolies jambes.

Mais voilà que je vais m'intéresser au point fort de ce jeu justement, il s'agit bien des graphismes et du gameplay. Parce que graphiquement, honnêtement, je n'ai rien à redire, surtout pour l'époque à la sortie de la PS2 c'était "mind-blowing". Des personnages très bien modélisés et très détaillés, des effets de lumières magnifiques tout autant que les stages entièrement interactifs qui ne donnent plus l'impression d'être enfermé entre quatre murs invisibles, mais bien totalement libres d' "exploration" si je puis m'exprimer ainsi, puisqu'ils ne sont pas forcément carrés ou rectangulaires mais parfois en longueur, etc. On pourra donc s'amuser à repousser l'adversaire jusqu'aux limites de la (parfois des)zone(s), en cassant des carreaux, explosant des barrières ou encore en le jetant purement et simplement dans le vide.

Un très beau travail d'ombres et de lumières.

Et les combats dans tout ça? Très rapide et simple de prise en main, Dead or Alive 2 ravira les débutants du genre, se servant à la fois des flèches ou du joystick analogique (bien que les adversaires soient également des fous furieux, alors attention). Les personnages courent, volent, virevoltent, se sautent dessus avec une extrême souplesse, sans lags et en toute fluidité. Notons qu'à part le mode histoire, le jeu comporte évidemment d'autres fonctions telles que le mode Survival (dans lequel vous gagnez des objets remplissant une "collection", plus on avance en victoires et plus on a de chances d'avoir les objets rares jusqu'au dernier), un mode vidéo (pour filmer ses combats et se les repasser), entraînement, multijoueur, équipe (2 contre 2), etc.

Ca va faire mal!

Voilà, somme toute un bon jeu de baston 3D qui plaira beaucoup aux débutants du genre. Je regrette cependant le manque de personnages à débloquer (il faut dire qu'en plus les deux gros bras que l'on obtient ne sont pas des chef-d'oeuvres de charisme), donnant une impression d'avoir "vite fait le tour" si on n'est pas intéressé par les défilés de mode. Cependant, le mode Survival, très fun à jouer (les adversaires se suivant à la chaîne sans répit) vous occupera un bon moment jusqu'à obtenir 50 victoires de suite, voire plus!