2050 : tous les enfants (et adultes) possèdent LE jouet à la mode, le L.B.X, ou Little Battler eXperience. Ban, dont le père, le créateur de ces petits robots, a disparu dans un crash d'avion, est passionné de ces drôles de machines plus dangereuses qu'elles n'en ont l'air. Un jour, il reçoit d'une jeune femme un modèle inconnu, le AX-00, en lui disant qu'il peut tout aussi bien être le salut du monde comme sa fin. Ce que Ban ignore encore, c'est que toute une organisation, l'Inovator, veut ce robot à tout prix, même s'ils doivent le tuer pour cela...mais pourquoi? Quelle clé renferme-t-il? Est-ce pour le bien, ou pour le mal? Ban et ses amis, Kazu et Ami, se retrouvent alors impliqués dans un complot dont l'issue pourrait bien être la fin du monde...
A qui faire confiance?
Ban enfant et son père.
Tout d'abord, la première richesse de ce jeu, autant le dire tout de suite : l'histoire. Car comme dans beaucoup de jeux des mêmes auteurs, si elle paraît simple du premier abord, elle est en fait riche en rebondissements et ne cessera d'évoluer jusqu'à la dernière cinématique du jeu. Moi qui aime les coups de théâtres, je suis servie. Donc de quoi vous tenir en haleine sans jamais et son s'ennuyer!
Les personnages sont mystérieux, sympathiques et attachants, et on est triste de quitter notre petite bande une fois arrivé le boss final. Je regrette simplement un certain manque de character development qui aurait été appréciable. Une anecdote ou deux ne fait jamais de mal, sans tomber dans l'excès! Mais ce n'est pas pour autant que le jeu manque de psychologie...mais je ne dirai rien, tout n'est que spoilers.
Ban et Gouda, Ami et Kazu, ses alliés de départ.
Ensuite, bien sûr, le gameplay, qui est le point central du jeu. Comme je l'ai dit précédemment, l'histoire tourne principalement autour de ces étranges petits robots, les L.B.X, ce qui implique donc un gameplay centré autour de ces derniers. Le jeu se déroule à la manière d'un RPG classique ou d'un Pokémon, impliquant deux phases de gameplay : les combats contre les ennemis "sauvages" dirons-nous, qui vous sautent dessus dans les zones à danger, et les combats entre "dresseurs". Bon point, les "dresseurs" ne vous sautent pas dessus, vous êtes donc libre de les éviter ou de demander un combat sans y être obligé. Notons également que le niveau des joueurs augmente en fonction de votre propre niveau, ce qui est pas mal du tout dans un RPG à tendance leveling. On risque pas de tuer son ennemi du premier coup!
Les combats, eux, se déroulent dans des "boîtes", également appelées Dioramas (tiens, ça me rappelle Dark Cloud ça...). Attention, pas des boîtes toutes simples bien sûr, de vrais décors, avec des maisons, des villes, volcan, mer, port...etc, à l'échelle de maisons de poupées (c'est-y pas adorâble?) Les dioramas contenant beaucoup d'éléments de décors sont appréciables pour se cacher ou prendre de la hauteur!
Le robot, lui, comme dans tout bon action-RPG, a le droit à deux armes, très rapidement échangeables (une simple pression de la touche bas des flèches de la console suffit.) pour plus de souplesse dans le combat. On dispose de toute une batterie d'armes différentes, que l'on débloque dans les magasins au fur et à mesure du jeu ; Hache, marteau, mitrailleuse, lance-roquette, pistolet, épée, lance, couteaux, poings...
A force de se battre en utilisant une arme, on augmente ses points dans la catégorie à laquelle elle appartient, ce qui débloque des attaques spéciales utilisables ensuite par le robot, servies par de jolies cinématiques. Les petites machines bénéficient d'une maniabilité enfantine, et la présence de boosts est d'une grande utilité pour parcourir de longues distances. Bref, que du bonheur, excepté peut-être le joystick de la PSP un peu "lourd". Les utilisateurs de PSP sauront de quoi je parle...
Pas de doute, on est dans un RPG.
Et, bien sûr, les robots sont customisables. Comment ça on s'y attendait?
Comme les armes, les différentes pièces à ajouter sont débloquées au fur et à mesure que l'on progresse dans le jeu. Chaque pièce possède ses propres attributs ; par exemple une pièce sera plus fragile face aux armes à feu, mais plus résistante face aux haches ; une autre alourdira le robot, tandis qu'une autre peut le rendre rapide comme l'éclair...tout est question de choix et de stratégie. Bien sûr on ne s'arrête pas à la surface ; le coeur du robot, lui aussi est customisable, et c'est également le plus important puisque c'est là qu'on y trouve les batteries, la mémoire, le CPU, etc. Toutes ces petites choses influent sur la capacité de mémoire d'attaques spéciales du robot, sa vitesse, ses HP, ses MP, sa def, son attaque, et j'en passe.
Lui, il a la classe.
Et enfin, les graphismes. Ici, rien à redire, le jeu pousse la PSP dans ses derniers retranchements et utilise à bien toute sa puissance. Les décors sont mignons, colorés et soignés, et surtout assez vastes, bien qu'il n'y ait pas beaucoup à se promener ; à la manière de Kingdom Hearts 2, le schéma un peu linéaire des lieux veut qu'on passe assez facilement d'une zone à une autre, ce qui vexait un peu ma folie d'exploration. Mais chaque détail est là, et les paysages sont un délice pour les yeux. Les personnages, eux aussi, sont bien faits, attachants et expressifs pendant les cinématiques. Enfin, à la manière de ses précédesseurs Professeur Layton et Inazuma Eleven , Danball Senki a lui aussi son lot de cinématiques animées de grande qualité, bien que le style soit un peu différent.
Bref, un excellent titre, uniquement un peu gâché par des temps de chargements trop fréquents (à chaque combat, plusieurs temps de chargements, ce qui est un peu agaçant au début) et un peu trop longs dus à l'UMD. Donc j'ignore si on peut appeler cela un défaut du jeu, puisque ceux y jouant sur emulateur ne rencontrent pas ce problème...Ce qui est bien dommage, vu la qualité et le niveau de finition du jeu! Les combats sont déjà très fun en solo, et doivent être explosifs en multijoueur. Dommage, je n'ai pas encore eu l'occasion d'essayer...
En tout cas, si vous aimez la S.F et les action-RPG, un bon jeu PSP à posséder dans son étagère!
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