samedi 5 mars 2011

Playstation : Croc 2


Voici donc une courte série que je ne connais certes pas très bien (n'ayant pas joué au premier volet, je m'intéresserai donc au second sans y faire de référence, en totale objectivité) mais néanmoins extrêmement sympathique malgré quelques défauts.
Croc 2 est donc la suite de Croc : Legend of the Gobbos, développée par Argonaut entre 1998 et 1999. Il est sorti sur Playstation, PC et G ame boy color (je m'intéresse ici à la version PS).
Dans ce volet, Croc est à la recherche de ses parents et doit sauver un inventeur Gobbo des griffes du baron Dante, ramené à la vie, ainsi que les autres gobbos de ses sbires les Dantini.

Le jeu est découpé en 4 mondes, eux-mêmes divisés en niveaux, dans lesquels on doit sauver un ou plusieurs gobbos ou régler leurs problèmes (généralement, un Gobbo en détresse se trouve devant la porte de chaque niveau et vous fait part de ses problèmes). Dans ces niveaux, à part la quête principale, Croc doit retrouver 100 joyaux et 5 joyaux de couleur ; une fois ceci fait, Croc sera téléporté dans une courte partie inconnue du niveau où il se trouve avec un Gobbo Doré à la clé. Une fois les Gobbos dorés de chaque monde tous réunis, Croc pourra accéder au niveau du Gobbo doré, jusque là bloqué (1 par monde, donc 4 niveaux au total).

Un joyau de couleur.

Bien sûr, certains cristaux sont difficiles d'accès : le moyen le plus fréquent de les atteindre sont les gelées trampolines ; il y en a au moins une par niveau. Cependant, ces trampolines ne fonctionnent pas si vous n'avez pas la gelée correspondante dans votre inventaire. Vous devez les acheter à Swap Meet Pete, un ...animal *ne prend pas de risques* qui tient une boutique dans chaque monde. Il faut donc généralement prévoir une gelée de chaque couleur dans votre inventaire au cas où vous en croiseriez, une habitude à prendre. A part les gelées il y a également le Gobbo Mécanique, qui s'engage sur des chemins escarpés pour trouver des joyaux manquants.

La boutique de Swap Meet Pete.

En bon jeu de plate-formes, Croc 2 présente une foule de niveaux tout en 3D assez difficiles, où il faudra faire preuve de jugeotte (voire d'esprit compliqué) pour atteindre certains endroits ou même pour compléter une mission principale. Certains niveaux assez frustrants vous feront faire plusieurs fois le tour d'un endroit avant de saisir le mécanisme - si vous n'avez pas perdu toutes vos vies/coeurs d'ici là. En effet, Croc peut acheter des pots à coeurs (qui augmentent votre nombre de coeurs d'1), et il faut généralement en avoir au minimum 6 ou 7 pour pouvoir jouer à l'aise pour un débutant ou même un joueur assez chevronné.

Surtout, ne pas tomber, ni se faire accrocher...

Les ennemis sont assez traîtres ; il arrive que vous vous preniez un coup sans trop savoir comment ou pourquoi, il faut donc rester très vigilant. La difficulté de ce jeu aurait peut-être été moins handicapante si Croc avait été un peu plus maniable ; en effet, notre petit crocodile s'avère parfois assez lourd à contrôler (au sens propre, lourd, sinon il est adorable) et on peut facilement tomber ou rater un saut ou encore déraper dans de la lave pour le simple fait qu'il ne se soit pas arrêté à temps ou n'ait pas réagi assez vite à la pression de la touche sur la manette. La caméra assez rigide ne facilite également pas la tâche dans les niveaux en semi-3D. Il faut donc quelques temps de jeu pour s'y faire complètement et ainsi éviter les erreurs idiotes et le gameplay devient alors moins "stressant".

Le niveau en deltaplane, l'un des rares (presque) sans danger.

Les niveaux, eux, d'ailleurs, jouissent d'une ambiance agréable et colorée, malgré le fait un peu stressant lorsqu'on est enfant que l'horizon ne soit généralement que du noir (je vous assure, ça me traumatisait étant petite o_o) qui se dévoile au fur et à mesure que vous progressez. Malgré la forte présence de grottes qui peuvent parfois se montrer très répétitives et provoquant la lassitude du joueur (en particulier dans le 3e village je dois dire), l'ambiance et l'environnement général des niveaux reste tout de même très dépaysant et marquants. Certains niveaux à part proposent de manier un deltaplane et de se faire bercer par les vents ou encore de mener une grosse boule de neige à sa destination en patinant dessus sur des passages escarpés.
Chaque monde possède, en plus des niveaux normaux, un sous-boss qui n'est débloqué qu'après avoir fait la plupart des niveaux du monde dans lequel on se trouve (pas forcément à 100%, je parle ici des quêtes principales). Ensuite il y a bien sûr un vrai boss à affronter, marquant le passage d'un village/monde à un autre.

Les personnages, même méchants, ont de bonnes bouilles.

La bande son est l'un des points forts de ce jeu : soit oppressantes, soit toutes joyeuses, elles sont un véritable plaisir pour les oreilles, rendant même certains niveaux fastidieux au possible un peu moins désagréables à faire. Elles contiennent la plupart du temps de la guitare acoustique ou d'autres instruments à cordes, donnant une ambiance très rythmée. Il n'y a cependant pas de "doublage" dans une vraie langue, les personnages s'exprimant par de petits couinements (totalement adorables d'ailleurs, comme si les Gobbos ne l'étaient déjà pas assez).


Somme toute un bon jeu de plate-forme, même si sa maniabilité difficile ou la répétition de certains niveaux peut rebuter certains joueurs. Les autres, toutefois, se laisseront séduire par l'ambiance bizarre et très originale de ce jeu aux personnages terriblement mignons et aux musiques dépaysantes. Un titre qui ne laisse pas indifférent.

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